L'Afrique a besoin de vous !

C'était le thème du spectacle de fin d'année de ma grande. Consignes de la maîtresse : Un jean et un t-shirt (bleu, rouge, vert, jaune ou noir). 

"Oh mince !", pour une fois qu'il y avait quelque chose en fin d'année et que je pouvais mettre un peu de moi dans tout ça, la maîtresse demande un t-shirt UNI ! C'est pas juste hein ?! Alors j'ai décidé de faire comme mes filles... désobéir... juste un petit peu...

Une petite customisation, rien que la carte de l'Afrique, noir sur noir et dans le dos... On ne se rend pas bien compte, mais ça fait un joli noir brillant tel du granit J'avais acheté ces feuilles de tissus thermocollant au mois d'octobre, lors d'un salon à Pontoise (95) et je n'osais pas me lancer. Et bien, je suis contente, ça a vraiment été aussi facile et rapide que la démonstration. Pas d'accident de fer à repasser et de t-shirt gâché. A vrai dire, la partie la plus contraignante a été la découpe de la carte à la main. Merci à mes petites nenettes, d'avoir décidé de faire leur sieste en même temps pour me laisser terminer tranquillement, la surprise pour leur grande soeur ! 

Sarah, 9 ans. Voilà 4 ans que nous sommes en conflit. 4 ans que tu es passée d'une petite fille précoce avec une classe d'avance, à une petite fille qui ne veut plus grandir. Il devient difficile de faire des choses ensemble, tu boudes tout le temps, à la moindre contrariété, tu nous le fais payer pour la journée. Ce soir là, tu as joué des percussions avec ta classe. Tu es montée sur la scène pour nous montrer ce que tu as appris durant cette année de classe orchestre. Tu étais belle et souriante, tu semblais si heureuse. Lisa, Denis et moi étions si fière de toi. Tu es partie si vite après le spectacle, pour rejoindre ton père qui n'est même pas venu te voir jouer. Nous n'avons pas eu le temps de profiter de ce changement d'un soir, de te dire combien nous étions fière de toi. Dans quelques heures tu seras là et nous savons que tout sera redevenu comme avant. Deux jours loin de nous, deux jours où des choses t'aurons sûrement contrariée, deux jours où tu n'auras pas osé dire ce que tu ressens pour ne pas perdre le peu que tu as et nous serons reparti pour 15 jours de combats, car c'est nous qui payons pour ton mal être. J'aimerai tellement te retrouver, avant que tu ne grandisses trop vite. Ne te gâche pas les plaisir de l'enfance en boudant tout le temps. JE T'AIME...